Les animaux sont nourris le plus longtemps possible au pâturage parce que l’herbe coûte moins cher à produire que le maïs.
A l’herbe on associe du trèfle (légumineuse), capable de capter l’azote de l’air et de le transformer en élément nutritif pour la prairie.
Résultat: pas d’engrais chimiques à apporter. Les déjections épandues par les animaux au pâturage suffisent.
Une agriculture qui préserve l’environnement
Une bonne rotation des cultures qui limite les risques de maladie et de mauvaises herbes.
Peu d’engrais chimique et peu de pesticides : parce qu’on limite la fréquence des traitements et les doses, et parce qu’il y a peu de surface en cultures annuelles. Le reste est en prairies !
Un bocage préservé : les haies de nos prairies servent d’abri aux bêtes, les chemins creux d’accès aux champs !
Une agriculture socialement équitable
Moins dépendant vis-à-vis des achats extérieurs, le paysan retrouve une autonomie quotidienne de décision : pas moins de travail, mais plus d’épanouissement.
Les exploitations sont à taille humaine, et donc transmissibles à de jeunes agriculteurs. Une condition pour garder nos campagnes vivantes !
Nourrir ses bêtes à l’herbe, c’est leur assurer une ration équilibrée, riche en protéines : donc pas de soja à apporter. En outre, ce soja, de plus en plus souvent génétiquement modifié, est produit par les pays pauvres au détriment de leurs cultures vivrières.